Le Club L
Chérie et moi sommes de fiers membres du Club L, un établissement libertin de la rue Jean-Talon à Montréal, depuis un peu plus de deux ans. Ouvert en 2019 par deux amoureux libertins notoires et inspirants, Mme Andrée et Mateo, le Club L a réussi à naviguer la pandémie pour notre plus grand bonheur à tous. Fort de plus de 25 000 membres aujourd’hui, le Club L est une adresse incontournable du Montréal coquin.
Le Club L, c’est un rez-de-chaussé « ordinaire » en ce sens que c’est tout ce qu’on peut attendre d’une discothèque classique et de bon goût: un grand bar, un plancher de danse, des divans, des tables, des chaises. Rien qui ne laisse, à priori, penser que l’endroit est unique…
Les toilettes mixtes sont le premier détail étrange: on a l’habitude de cette sacro-sainte ségrégation où les hommes imaginent en marchant dans la pisse que les toilettes des femmes sont étincelantes de propretés pendant que les femmes qui se contorsionnent au-dessus de la bol dans une mer de papier de toilette s’imaginent que les hommes ont la chance d’avoir des urinoirs bien propres…
Le vrai plaisir, celui des corps qui exultent, c’est au deuxième étage qu’on va le vivre. On y trouve un corridor parsemé des chambres fermées, des divans, une salle avec un peu de mobilier BDSM, et au bout de ce corridor, la grande « salle de conférence » où plutôt que de vous faire baiser par votre banquier sur papier, vous pouvez plutôt le baiser littéralement sur la table … s’il est consentant bien sûr 😉 Vous trouverez également une salle de douche, disponible autant pour jouer sous l’eau que pour se rafraîchir avant d’aller jouer ou se rincer après !
Des fenêtres partout: aucune des chambres n’est complètement privée et oui, quiconque se promène à l’étage peut y voir ce qui s’y passe. Ce n’est pas accidentel: il n’y a pas un pouce carré de l’établissement où le staff ne peut pas vous voir. C’est voulu comme ça et le sentiment de sécurité que ça procure n’a pas de prix à mon avis. Si vous n’avez pas la fibre exhibitionniste, fermez simplement la porte de la chambre, ce qui signifie que vous jouez entre vous seulement. Si comme Chérie votre corps s’enflamme à la seule idée d’avoir du public pour vos ébats, certaines chambres sont littéralement faites pour se donner en spectacle 😈
Vous vous sentez plus sociable ? Certaines chambres ont plus d’un lit, ou on un lit d’une taille qui accueille facilement d’autres joueurs. Laissez la porte ouverte, les gens demanderons avant de rentrer de toute façon et les laisser rentrer n’implique aucun échange tant qu’il n’est pas consenti clairement. L’énergie sexuelle dégagée par un couple qui joue à côté de nous ou dans le même lit est une expérience en soit, et un carburant formidable.
Ils sont mignons ? Ils sentent bon ? Demandez si vous pouvez toucher, ou même plus. Tenir la main ou le regard d’un ou une inconnue en plein orgasme, c’est une expérience que vous n’oublierez jamais, je vous le promet.
Vous vous sentez prêt à exploser de plaisir et vous voulez que ça se sache ? La salle de conférence où trône une immense table (rembourrée et solidifiée !) permet de jouer à deux, à trois, à quatre, à dix si on le souhaite. Un délice pour les gens qui ont la fibre voyeur ou exhibitionniste. Si d’avoir marché tout le long du corridor ne vous a pas fait perdre la tête, l’énergie qui est dégagée dans cette pièce quand elle pleine va vous la faire exploser…
Vous n’arrivez pas à vous brancher sur un endroit ou un jeu ? Continuez à vous promener. Assoyez-vous dans les grand divans blanc et profitez du spectacle qui s’offre à vous. Ici, nos désirs sont maîtres, soumis seulement à l’autorité du consentement.
Vous le voulez ? Faites-le.
Vous ne le voulez pas, ne le faites pas.
C’est littéralement aussi simple que ça.
Partout et tout le temps on vous parlera de consentement. C’est un principe de base, la fondation même du libertinage. Il y a toutes sortes de «oui», mais il n’y a qu’un seul «non». Si toutes les réponses sont bonnes quand on sollicite ou qu’on se fait solliciter, ici c’est le respect qui prime, pas la politesse sociale (vous savez, celle qui vous fait dire oui à des inconnus alors que vous auriez préféré dire non !). Le «non» n’est pas une impolitesse, mais bien une marque de respect, envers vous-même. Personne ne s’offusque d’un refus parce que tout le monde comprend la nature du jeu.
Comme le chante si bien Samuele, «non» est une phrase complète.
Pas de raison d’avoir peur d’autre chose que de vous même. Allez-y et passez la porte, Le pire qui puisse vous arriver, c’est d’aimer ça. Commencez par regarder la vidéo d’introduction, remplissez le formulaire d’inscription, et lancez-vous. Quoi qu »il arrive, votre curiosité en sera récompensée et vous ne verrez plus jamais le sexe de la même façon.